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samedi 6 octobre 2012

REPONSE A MONSIEUR MARAFA HAMIDOU YAYA



Bonjour, l`Ex Secrétaire Général de la Présidence du Cameroun et ancien Ministre d`Etat Charge de l`Administration Territoriale, a affiché le message suivant sur son site FACEBOOK :
« 

  • NON VOILENCE RÉVOLUTION

    J'ai toujours considéré moi-même, en premier lieu, comme un patriote camerounais. Je suis un prisonnier condamné qui dessert vingt cinq ans de fausses accusations politiques contre moi (1). Tout d'abord, je tiens à dire que l'idée que la lutte menée au Cameroun est sous l'influence du peuple ne va pas. J'espère alors que la vie peut m'offrir l'occasion de servir mon peuple et ma... ke mon humble contribution à leur lutte pour la liberté. Le nationalisme au Cameroun que pour l remarquable est le concept de liberté et de respect pour le peuple camerounais sur leurs propres terres. Le document politique le plus important jamais adopté par notre indépendance par nos maîtres coloniaux est « notre liberté ». Il n'est pas un plan directeur pour un pays libre. Elle appelle à des emplois pour les jeunes, mais pas la nationalisation par ce président ; Il prévoit la liberté des taux d'imposition pour les entreprises, importation, exportation, banques et industrie du monopole, parce que les grands monopoles sont détenues par vous uniquement et sans cette nationalisation domination ethnique pourrait se perpétuer.

    Immédiatement, j'avoue que j'étais une des personnes qui ont contribué à former son gouvernement. Je nie que j'ai été responsable de plusieurs lois qui manifestement ne relèvent pas la politique du gouvernement. Tous les moyens légitimes d'exprimer l'opposition à ce principe avaient été fermées par la législation, et nous avons été placés dans une position où nous avons eu à accepter un état permanent d'infériorité ou de défier le gouvernement. Nous devrions choisir de défier la Loi. Certaines choses ont dit jusqu'à présent à la Cour sont fausses. Je ne nie pas, cependant, que j'avais prévu de sabotage. Je n'a pas prévu cela dans un esprit d'insouciance, ni parce que j'ai tout l'amour de la violence. J'avais prévu elle par suite d'une évaluation calme et sobre de la situation politique qui a surgi après des années de tyrannie, l'exploitation et l'oppression de mon peuple par ce président.

    Aujourd'hui, je suis attiré par l'idée d'une société sans classes, une attraction qui vient en partie de notre lecture des pères fondateurs et, en partie, de mon admiration pour la structure des sociétés au Cameroun au début. La terre appartenait à la tribu. Il n'y a aucun riche ou pauvre, et il n'y n'avait aucune exploitation. Nous acceptons tous la nécessité d'une certaine forme de développement pour permettre à notre peuple à rattraper les pays les plus avancés de ce monde et de surmonter l'héritage de l'extrême pauvreté. J'ai acquis l'impression que l'autre parti politique considère le système parlementaire de l'Ouest comme réactionnaire. Mais, au contraire, je suis un admirateur. La pétition de droit et de la déclaration des droits sont des documents conservés dans la vénération par les démocrates du monde entier. J'ai beaucoup de respect pour les institutions britanniques et pour le système judiciaire du pays. Je considère le Parlement britannique comme l'institution la plus démocratique du monde, et l'impartialité de la magistrature ne manque jamais de susciter mon admiration. Le Congrès américain, que la séparation du pays des pouvoirs, ainsi que l'indépendance de la magistrature, suscite en moi des sentiments similaires.

    La plainte des camerounais (5), cependant, est non seulement qu'ils sont pauvres et les puissants sont riches, mais que les lois qui sont faites par les puissants sont conçus pour préserver cette situation. Il existe deux façons de sortir de la pauvreté. La première est par l'éducation formelle, et le second est le travailleur acquiert une compétence supérieure à son travail et donc des salaires plus élevés. Camerounais sont concernés, que ces deux avenues d'avancement sont délibérément réduites par ce président. Le gouvernement a toujours cherché à entraver les Camerounais dans leur quête de l'éducation (2). Environ 60 % des enfants du Cameroun dans le groupe des 7 à 14 ans ne fréquentent pas l'école. Pour ceux qui le font, les normes sont très différentes de celles offertes aux enfants riches. C'est sans doute conforme à la politique de l'éducation. Les gens qui croient en l'égalité ne sont pas enseignants souhaitables pour les autochtones. Quand mon ministère contrôles native education il va savoir pour quelle classe de l'enseignement supérieur originaire est montée, et qu'il aura une chance dans la vie d'utiliser sa connaissance.

    Les peuples camerounais ne faisaient pas partie du gouvernement et n'ont pas fait les lois par lesquelles ils étaient régies. Nous avons cru dans les mots de la Déclaration universelle des droits de l'homme, que « la volonté du peuple doit être le fondement de l'autorité du gouvernement » et pour nous d'accepter l'interdiction équivalait à accepter le silence des camerounais à tout jamais. Réponse du gouvernement a été d'introduire des lois nouvelles et plus sévères, afin de mobiliser ses forces armées et d'envoyer des véhicules armés et des soldats en cantons dans une démonstration massive de force conçu pour intimider les gens. Le gouvernement a décidé de régner par la force seule. Quels ont été, nous, les dirigeants de notre peuple, de le faire ? Nous avons n'eu aucun doute que nous devions poursuivre le combat. N'importe quoi d'autre aurait été abandon abject. Notre problème n'était pas si se pour battre, mais concernait la manière de poursuivre le combat. Mais la dure réalité qu'aucune révolution de 50 ans a porté le peuple camerounais rien mais des lois plus répressives et les droits de moins en moins. Il y avait eu violence en 1992 après l'élection présidentielle ; Il y avait la violence en 2008 pour la situation économique ; Il y avait la violence dans les universités pour les frais d'éducation des sommets. Chaque perturbation a souligné la croissance inévitable entre les camerounais de la conviction que la violence était le seul moyen de sortir - il a montré qu'un gouvernement qui utilise la force pour maintenir son règne enseigne les opprimés d'employer la force pour s'opposer à elle. Je suis venu à la conclusion que rester tout à fait dans ce pays était inévitable ; Il ne serait pas réaliste de continuer. Cette conclusion n'était pas facilement est arrivée à. C'est seulement quand tous les autres avaient échoué, lorsque tous les canaux d'été à l'intérieur l'homme qui avait été prescrite pour moi, qu'il a été décidé d'embarquer dans des formes non-violentes de lutte politique. Je peux seulement dire que je me suis senti moralement obligé de faire ce que j'ai fait.

    Mon combat est contre les difficultés réelles et non imaginaires, ou, pour reprendre les termes du procureur de l'état, « soi-disant difficultés ». Fondamentalement, mon combat contre deux caractéristiques qui caractérisent la vie camerounaise au Cameroun et qui font partie de la législation. Ces caractéristiques sont la pauvreté et le manque de dignité humaine, et je n'ai pas besoin du président ou du soi-disant « juges » de m'apprendre au sujet de ces choses. Mais c'est une terre de contrastes remarquables. Le puissant profiter de ce que peut être le plus haut niveau de vie dans le monde, tandis que l'impuissance vivre dans la pauvreté et la misère. La pauvreté va de pair avec la malnutrition et la maladie. La tuberculose, la pellagre et le scorbut apportent la mort et la destruction de la santé. Mon combat est véritablement nationale. C'est une lutte du peuple camerounais, inspiré par leur propre expérience et de leurs propres souffrances. C'est une lutte pour le droit de vivre. Pour le reste de ma vie je vais me consacrer à cette lutte du peuple du Cameroun. J'ai lutté contre la domination du président (4) . J'ai chéri l'idéal d'une société libre et démocratique, où toutes les personnes vivent ensemble en harmonie et égalité des chances. C'est un idéal qui je l'espère à vivre et à atteindre. Mais s'y a besoin, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.

    Marafa H Yaya”
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MA REPONSE A MONSIEUR MARAFA

Monsieur Marafa, vous pleurez trop et pour rien. Vous n`avez pas pu laisser vos avocats faire leur travail. Vous parlez trop. Condamné que vous êtes ? Alors, purgez votre peine en toute tranquillité et en toute sérénité. Au fait, de quoi est-ce que vous vous plaignez à longueur de journée ? N`avez-vous rien de mieux à faire ?
Vous avez passé beaucoup plus de temps aux côtés de Paul Biya quelconque Secrétaire Général. C`est une grande marque de confiance de sa part. Vous éprouvez de l`amertume contre lui ? Vous avez des choses à lui reprocher ? Alors, trainez-le aussi devant le tribunal. Vous lettres ouvertes ne signifient rien car ce ne sont que les aboiements d`un ancien qui a perdu son fil conducteur et son poste, et surtout, son pouvoir. Aujourd`hui, vous prenez à témoin le peuple camerounais. Mais pourquoi si tardivement ? Leur pensiez-vous hier lorsque vous étiez en haut ? Sûrement le peuple camerounais ne sera jamais dupe.

Monsieur Marafa, il y a deux faits que je vous reproche : lorsque vous étiez Ministre d`Etat à l`Administration Territoriale et à la Décentralisation, vous avez convoqué la presse pour venir témoigner et immortaliser la remise de matériels électoraux aux candidats au portefeuille de Président de la République. Nous sommes en 2004. J`ai été horrifié et révolte lorsque vous avez d`abord fait entrer dans la salle, votre Ministre Délégué et le Secrétaire d`Etat. A votre arrivée dans la salle, tout le monde s`est levé, y compris les deux ministres (!), pour vous accueillir. Moi je me suis dit : « Que c`est minable et indigne! » Il s`agissait des Ministres Emmanuel Edou  (si je ne me trompe) et Adrien Kouambo. Vous pouvez vérifier! Par contre, il me souvient que lorsque le Ministre Kontchou Kouomegni Augustin était aux Relations Extérieures, il arrivait et partait toujours accompagnés par ses deux Ministres Délégués, l`un à sa droite et l`autre à sa gauche.

Excellence, dans votre texte que j`ai cité ci-haut, vos prônez à haute voix, voire à cor et à cris, les valeurs de moralité. Ces valeurs passent aussi par la paternité. Mais vous semblez ignorer que lorsqu`un homme digne de fois fait un enfant, il doit assumer ses responsabilités et les assumer pleinement au lieu de fuir, de dénoncer et  de tout renier. Lorsque votre sang coule dans un autre Être humain en raison du processus de  procréation, cet individu devient partie intégrante de vous. Mais je ne vous apprends rien là.

Certes, je ne suis pas l`avocat de Monsieur Paul Biya, encore moins l`avocat du diable. Mais parlons peu et parlons vrai : Monsieur le Ministre, souhaitez-vous vraiment vendre votre « ancien » maitre aux enchères  au plus offrant et à la place publique ? Vous avez côtoyé Paul Biya pendant des années. Et c`est un grand privilège que de le faire. Vous et lui, vous vous connaissez à fond. Vous vous êtes plusieurs fois rendu chez lui, même à Mvomeka. Vous connaissez toutes ses chambres privées. A force d`avoir été l`un de ses plus proches collaborateurs et pendant si longtemps, vous le connaissez peut-être mieux que son épouse. Et subitement, d`un revers de la main, vous balayez tout ? Vous faites tout voler en éclats. Vous faites bousculer et basculer tout. Vous bougez tout. Etes-vous donc devenu le Canard Déchainé ? En moins de rien ? J`ai lu vos propos avec la plus grande attention. Dans ces propos, je n`ai discerné aucun mot de gratitude adressé à l`endroit de Paul Biya, encore moins à son illustre épouse dont vous avez sûrement plusieurs fois mangé la nourriture et bu l`eau. Que dites-vous à cette dame aujourd`hui ? Que vous ne la connaissez pas ? Paul Biya ne vous a donc jamais fait aucun bien ? Aucun ? Etes-vous un ingrat, Monsieur Marafa ?

MORCEAUX CHOISIS DE MARAFA
1.     « Je suis un prisonnier condamné qui dessert vingt cinq ans de fausses accusations politiques contre moi. »
Ma Réponse : C`est le tribunal qui décide de la fausseté des accusations. En cas de désaccord, vous devez toujours vous recourir à la loi et non aux injures, aux affronts, aux avanies et aux railleries.
2.     « Le gouvernement a toujours cherché à entraver les Camerounais dans leur quête de l'éducation. »
Ma Réponse : « Toujours », dites-vous ? Et sciemment ?
3.     « Mon combat est véritablement nationale. »
Ma Réponse : Celui de qui ne l`est pas ? Vous considérez-vous donc seul et unique ?
4.     « J'ai lutté contre la domination du président. »
Ma Réponse : Le président vous a-t-il vraiment dominé, donc ? En quoi faisant ? En vous nommant Secrétaire Général de la Présidence de la République ou en vous hissant aux  rangs des plus gradés du RDPC ?
5.     Vous faites allusion à « la plainte des Camerounais ».
Ma Réponse : Qu`est-ce que vous en savez ? Après tout, vous avez  vécu  dans une tour d`ivoire.
CONCLUSION
Monsieur Marafa, vous dites être « un prisonnier condamné ». Cela veut dire que votre destin est entre les mains de la loi. Je crois savoir que votre seule sortie de secours réside également dans la loi. Faites prévaloir la loi et défendez-vous en bonne et due forme. Le Cameroun est un pays de droit. Même s`il ne l`est pas, le reste du monde l`est. Le cas échéant, faîtes recours au système juridique britannique qui vous passionne tant. N`avez-vous pas affirmé ceci : « J'ai beaucoup de respect pour les institutions britanniques et pour le système judiciaire du pays. Je considère le Parlement britannique comme l'institution la plus démocratique du monde, et l'impartialité de la magistrature ne manque jamais de susciter mon admiration. »

TIKUM MBAH AZONGA
Un autre Camerounais

dimanche 23 septembre 2012

THE LOUD SOUND OF SILENCE

BY TIKUM MBAH AZONGA When shall the cock crow So, finally, when shall it bloody crow? Is it when the lights are turned off? Is it when Obama flies over Kenya and lands in Tanzania? Is it when Cameroonians in Maryland Massively migrate to Texas to swap their green cards? Is it when Paul finally invites Victor to Unity Palace? Or is it when the Prophet suddenly steps forward Alone, single-handed, unprovoked, not pushed And announces that he has found the rope with which Judas Iscariot hanged himself And that all Cameroonians in the Diaspora Must within forty eight hours return home Or face the wrath of Uncle Sam? Then what will happen to Endeley`s good old bow? Shall it metamophorsize into a new crow Or shall it blossom into another bouquet for Schwarzkopf? Where shall that leave age-old Azania? In tatters and adrift, like the wrecked ship, or on solid land? Will that old Cameroonian in D.C. hurriedly auction his lards? Quickly pack his bags but forget his choicest lace? What if everyone calls him a coward Unable to wait for the president’s return because he was hushed? Is each one of us a saint or a witch? Finally, are we a library or an empty book shelf? Let us take a look at ourselves and determine whether it’s mighty America Or this little Cameroon we call home At the end of the day, It’s Uncle Sam or the tam-tam.

APPOINTMENT OF SECRETARIES GENERAL




By Tikum Mbah Azonga

The post of secretary general is a significant one in Cameroonian administration. We find secretaries general in ministerial departments, governors` offices and universities, to name those. Even so, the phenomenon is not a Cameroonian invention. That is why we also had them at the Organization of African Unity (OAU) at the time of that organization, and today, the African Union (AU). We also find the portfolio at the United Nations.

Nonetheless, the focus of the present political commentary is the recent appointments by the President of the Republic, of secretaries general in ministerial departments. Holders of the portfolio play a key role in the running of government ministries. In a ministry that has a Secretary of State, the Secretary General is third in command, after the Minister and the Secretary of State respectively. This is the case with ministries such as the Ministry of Basic Education, the Ministry of Secondary Education and the Ministry of Finance. In ministries where there is no Secretary of State, the Secretary General is automatically next in command to the minister. Such is the case with the Ministry of Water Resources and Energy, the Ministry of the Arts and Culture, the Ministry of Communication, and the Ministry of Tourism and Leisure Activities, to name those.

The recent appointment of Secretaries General affects a total of 18 ministries. Among these are those who have been appointed to that post for the first time. They include Felix Mbayu, a super scale minister plenipotentiary who was acting Secretary General in the Ministry of External Relations, following the appointment of his predecessor, Ngoh Ngoh Ferdinand as Secretary General at the Presidency of the Republic in the last cabinet reshuffle. Felix Mbayu has thus been confirmed Secretary General in that ministry.

Other first time appointees comprise Jean Tchoffo, a super scale civil administrator who becomes Secretary General of the newly created Ministry of Public Contracts. Paul Biya created this ministry after it was realized that the Public Contracts Regulatory Board (ARMP) alone could not handle problems concerning the award and execution of public contracts. Tchoffo is a square peg in a square hole because he was one of the think tanks of public contracts who in addition, played an active role in defining what was later to become the Ministry of Public Contracts.

The new Secretary General in the Ministry of Higher Education, Ngomo Horace Manga is an Associate Professor of Applied Chemical Engineering. Thanks to his appointment, Professor Ngomo returns to what may be called his Ministry of origin. Prior to the appointment he was Technical Adviser Number 1 at the Prime Minister`s Office. Ngomo obtained his PhD from the University of Lagos in 1990. The new Secretary General replaces Prof André Mvogo who remains Pro-Chancellor of the University of Bamenda.

One other official who heads her own ministry of origin is Prof. Sinata Koulla-Shiro, a specialist in infectious diseases. Prof. Koulla-Shiro practiced at the Yaounde Central Hospital. She takes over from Prof. Fru Angwafor III who had previously been appointed Director of the Gyneco-Obstetric Hospital in Yaounde.

The Secretary General in the Ministry of Secondary Education is another professor, Paul Gerard Pougoué, an agrégé in law. He takes over from Prof. Ivo Tambo Leke who moves over to the Ministry of Basic Education in the same capacity. Prof Tambo will certainly not feel a stranger in his new ministry because he is an educationist by profession and orientation.

The new Secretary General in the Ministry of Housing and Urban Development is Ahmadou Sardaouna, a civil engineer with a PhD in Project Management. Before his appointment, he was Regional Delegate for the same ministry in the Littoral Region. The new post holder in the Ministry of Social Affairs is not just another woman but one who has been appointed to serve under a woman minister, Catherine Bakang Mbock, The Secretary General is Dr. Rosalie Louise Aboutou, a medical doctor with a specialization in ophthalmology.

Other appointees are Mouhtar Ousmane at the Ministry of the Arts and Culture; Nasako Fritz Gerald at State Tenure and Lands; Ebang Mve Urbain Noel at Finance; Ngambo Fondjo Pierre Vincent at the Public Service and Administrative Reform; and Moussa Aoudou at the Ministry in charge of the Promotion of the Woman and the Family.

One significance of the appointments is that they follow a pattern. Not so long ago, President Paul Biya signed another decree appointing regional governors. If logic is any paradigm to go by, then a cabinet reshuffle is to be expected. The reasons are two-fold. Firstly, it would be a logical follow-up to the appointment of secretaries general. The reorganization of some ministries, obviously lends credence to this theory. Secondly, it is very likely that since municipal and legislative elections are just round the corner, the President of the Republic may very well want to pick the crack team he needs in order to secure a victory for himself. All eyes are now on President Paul Biya to see what will be his next move. And the world is watching.

Footnote
This paper was first broadcast on Foundation Radio, FM 100, Ngomgham-Mankon, Bamenda, Republic of Cameroon, on Friday the 21st of September 2012. Foundation Radio is one of the wings of the Washington-based Fomunyoh Foundation whose CEO is Dr Christopher Fomunyoh.

samedi 11 août 2012

MAKE YOUR VOICE HEARD ON OUR RADIO.


By Tikum Mbah Azonga

Two weeks ago, I was appointed Station Manager of FOUNDATION RADIO
based in Ngomgham QUARTER OF Mankon, Bamenda in Cameroon.

The team that I lead and I are prepared to take the radio to places.
In the next few months, we expect to go online so that wherever you
are, you can listen to us. We will revive the Diaspora programme we
ran some time ago. This consisted of enabling Cameroonians in the
Diaspora to phone in live and participate.

In the meantime, we invite you to let us hear from you. Feel free to
send us brief reports on what is going on in your community. This
applies not only to Cameroonians in the Diaspora but also those here
at home. Your story could be on the Cameroonian community where you
live or work, the community of your host country, some general
perspective, or just any topic you like. You are allowed to greet a
few people when writing. By the way, we are looking at some of the
posts on the worldwide Cameroonian social media and reporting some of
their events on the Radio.

If you need a sample recording of one of our programmes, we can send
it to you online. We have them recorded and can let you have a
foretaste of what it’s all about.

I have found the standards at Foundation Radio to be very high and we
are bent on making them even higher. I pay due homage to my cherished
predecessor, Chris Forgwe (Daddy Chris) and before him, the CEO of the
Foundation, as well as the entire team, for these standards. Chris
Forgwe and I run a programme you can`t afford to miss. It is on from
5.30am to 7.am. He himself runs his own highly acclaimed WHO IS WHO in
which he chats with personalities who have made their mark in one way
or another. Chris Forgwe who is Special Adviser,  has held my hand
from Day I of my arrival at the Station. I thank him sincerely.

Foundation Radio is part of the THE FOMUNYOH FOUNDATION, set up by Dr.
Chris Fomunyoh. The other branches include a Library, an ITC Centre
and a Health Awareness Creation Unit.

STAY TUNED TO FOUNDATION RADIO, THE VOICE OF THE VOICELESS, FM 100.

TIKUM MBAH AZONGA

PhD (Mass Communication), Mastaire ès Lettres  (Journalisme), PG Dip.
(French), Dip.Traducteur-Inteprète, Dip.(Prof Français Langue
Etrangère), Certifcado de Profesor de Español Lengua Extrangera
(DELE), Diplôme Chambre de Commerce de Paris, Cambidge Certificate of
Proficiency in EnglishCertificate

Head of the Media Division
University of Bamenda, Box 39, Bamenda
North West Region
Republic of Cameroon

TEL: (237) 7767 6165/  or (237) 9996 8663

vendredi 27 juillet 2012

SUMMIT MAGAZINE HONOURS BATE BESONG


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By Tikum Mbah

The Yaounde-based international news publication, SUMMIT MAGAZINE, has just celebrated its fifth anniversary. The birthday was marked by a memorial conference devoted to the late poet and dramatist, Bate Besong.
The jamboree was held at the University of Buea`s sumptuous Amphi 750, under the patronage and in the presence of the newly appointed Vice Chancellor of the University, Dr. Nalova Lyonga.
Tikum Mbah Azonga sat through the ceremony and put together this report.
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Although Bate Besong may be dead, he lives yet again. This was the overriding message that came across the twin celebration of Summit Magazine and the memorial conference held at the university in honour of Dr. Bate Besong.
The show was a major crowd puller bringing together personalities such as Bole Butake, professor of Literature and Drama and to boot, a playwright in his own right. Also present were Francis Wache, Executive Editor of The Post newspaper who served as moderator, Rumpi Project boss Bisong Ntui Ogork who was the chief launcher, the former parliamentarian for Santa and Tubah, Tasi Ntang Lucas, and veteran journalist Peter Esoka. Also in attendance were Dr Rose Jua who is Dean of the Faculty of Arts of theUniversity ofBuea, and the former Moderator of the Presbyterian Church inCameroon, the Rt. Rev, Nyansako-ni-Nku.
One high point of the bonanza was the award ceremony in which Summit Magazine Publisher Kange Williams Wasaloko recognized some personalities for services rendered to the community.
The aspect that stole the show the most was the screening of an interview which Bate Besong accorded CRTV`s production and programmes Manager, Robert Ekukole, incidentally, shortly before the distinguished poet and playwright perished in a car crash along the Douala-Yaounde road as he returned from a literary event in Buea. As fate would have it he died alongside two long time friends and associates: Kwasen Gwanngwa`a, a renowned television producer at the time working for CRTV Yaounde, and Dr Hilarius Ambe, an upcoming dramatist who was widely regarded as Bate Besong`s “professional son”. Ambe was a university lecturer.
The screening of the Bate Besong interview at some point held the audience spellbound and at others, it caught the audience reeling with laughter. After all, that was “BB”, as Bate Besong was fondly called, true to form: firebrand, critique, trouble rouser, agitator, hothead and stirrer. But he was also eloquent, intelligent, knowledgeable, uncompromising, hardnosed and categorical.
Funds were raised generously with assurances from the publisher of Summit magazine that the Bate Besong family would benefit from them. The late poet and playwright’s wife, Christina and children as well as parents were there to see and hear it all for themselves.
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This paper was first broadcast on Foundation Radio, Ngomgham-Bamenda on Friday the 13th of July 2012. The Radio is an offshoot of the Fomunyoh Foundation. Dr Chris Fomunyoh recently appointed me Executive Station Manager of Foundation Radio. I am handling this alongside my full time job as Head of the Communication Division of the University of Bamenda.