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samedi 6 octobre 2012

REPONSE A MONSIEUR MARAFA HAMIDOU YAYA



Bonjour, l`Ex Secrétaire Général de la Présidence du Cameroun et ancien Ministre d`Etat Charge de l`Administration Territoriale, a affiché le message suivant sur son site FACEBOOK :
« 

  • NON VOILENCE RÉVOLUTION

    J'ai toujours considéré moi-même, en premier lieu, comme un patriote camerounais. Je suis un prisonnier condamné qui dessert vingt cinq ans de fausses accusations politiques contre moi (1). Tout d'abord, je tiens à dire que l'idée que la lutte menée au Cameroun est sous l'influence du peuple ne va pas. J'espère alors que la vie peut m'offrir l'occasion de servir mon peuple et ma... ke mon humble contribution à leur lutte pour la liberté. Le nationalisme au Cameroun que pour l remarquable est le concept de liberté et de respect pour le peuple camerounais sur leurs propres terres. Le document politique le plus important jamais adopté par notre indépendance par nos maîtres coloniaux est « notre liberté ». Il n'est pas un plan directeur pour un pays libre. Elle appelle à des emplois pour les jeunes, mais pas la nationalisation par ce président ; Il prévoit la liberté des taux d'imposition pour les entreprises, importation, exportation, banques et industrie du monopole, parce que les grands monopoles sont détenues par vous uniquement et sans cette nationalisation domination ethnique pourrait se perpétuer.

    Immédiatement, j'avoue que j'étais une des personnes qui ont contribué à former son gouvernement. Je nie que j'ai été responsable de plusieurs lois qui manifestement ne relèvent pas la politique du gouvernement. Tous les moyens légitimes d'exprimer l'opposition à ce principe avaient été fermées par la législation, et nous avons été placés dans une position où nous avons eu à accepter un état permanent d'infériorité ou de défier le gouvernement. Nous devrions choisir de défier la Loi. Certaines choses ont dit jusqu'à présent à la Cour sont fausses. Je ne nie pas, cependant, que j'avais prévu de sabotage. Je n'a pas prévu cela dans un esprit d'insouciance, ni parce que j'ai tout l'amour de la violence. J'avais prévu elle par suite d'une évaluation calme et sobre de la situation politique qui a surgi après des années de tyrannie, l'exploitation et l'oppression de mon peuple par ce président.

    Aujourd'hui, je suis attiré par l'idée d'une société sans classes, une attraction qui vient en partie de notre lecture des pères fondateurs et, en partie, de mon admiration pour la structure des sociétés au Cameroun au début. La terre appartenait à la tribu. Il n'y a aucun riche ou pauvre, et il n'y n'avait aucune exploitation. Nous acceptons tous la nécessité d'une certaine forme de développement pour permettre à notre peuple à rattraper les pays les plus avancés de ce monde et de surmonter l'héritage de l'extrême pauvreté. J'ai acquis l'impression que l'autre parti politique considère le système parlementaire de l'Ouest comme réactionnaire. Mais, au contraire, je suis un admirateur. La pétition de droit et de la déclaration des droits sont des documents conservés dans la vénération par les démocrates du monde entier. J'ai beaucoup de respect pour les institutions britanniques et pour le système judiciaire du pays. Je considère le Parlement britannique comme l'institution la plus démocratique du monde, et l'impartialité de la magistrature ne manque jamais de susciter mon admiration. Le Congrès américain, que la séparation du pays des pouvoirs, ainsi que l'indépendance de la magistrature, suscite en moi des sentiments similaires.

    La plainte des camerounais (5), cependant, est non seulement qu'ils sont pauvres et les puissants sont riches, mais que les lois qui sont faites par les puissants sont conçus pour préserver cette situation. Il existe deux façons de sortir de la pauvreté. La première est par l'éducation formelle, et le second est le travailleur acquiert une compétence supérieure à son travail et donc des salaires plus élevés. Camerounais sont concernés, que ces deux avenues d'avancement sont délibérément réduites par ce président. Le gouvernement a toujours cherché à entraver les Camerounais dans leur quête de l'éducation (2). Environ 60 % des enfants du Cameroun dans le groupe des 7 à 14 ans ne fréquentent pas l'école. Pour ceux qui le font, les normes sont très différentes de celles offertes aux enfants riches. C'est sans doute conforme à la politique de l'éducation. Les gens qui croient en l'égalité ne sont pas enseignants souhaitables pour les autochtones. Quand mon ministère contrôles native education il va savoir pour quelle classe de l'enseignement supérieur originaire est montée, et qu'il aura une chance dans la vie d'utiliser sa connaissance.

    Les peuples camerounais ne faisaient pas partie du gouvernement et n'ont pas fait les lois par lesquelles ils étaient régies. Nous avons cru dans les mots de la Déclaration universelle des droits de l'homme, que « la volonté du peuple doit être le fondement de l'autorité du gouvernement » et pour nous d'accepter l'interdiction équivalait à accepter le silence des camerounais à tout jamais. Réponse du gouvernement a été d'introduire des lois nouvelles et plus sévères, afin de mobiliser ses forces armées et d'envoyer des véhicules armés et des soldats en cantons dans une démonstration massive de force conçu pour intimider les gens. Le gouvernement a décidé de régner par la force seule. Quels ont été, nous, les dirigeants de notre peuple, de le faire ? Nous avons n'eu aucun doute que nous devions poursuivre le combat. N'importe quoi d'autre aurait été abandon abject. Notre problème n'était pas si se pour battre, mais concernait la manière de poursuivre le combat. Mais la dure réalité qu'aucune révolution de 50 ans a porté le peuple camerounais rien mais des lois plus répressives et les droits de moins en moins. Il y avait eu violence en 1992 après l'élection présidentielle ; Il y avait la violence en 2008 pour la situation économique ; Il y avait la violence dans les universités pour les frais d'éducation des sommets. Chaque perturbation a souligné la croissance inévitable entre les camerounais de la conviction que la violence était le seul moyen de sortir - il a montré qu'un gouvernement qui utilise la force pour maintenir son règne enseigne les opprimés d'employer la force pour s'opposer à elle. Je suis venu à la conclusion que rester tout à fait dans ce pays était inévitable ; Il ne serait pas réaliste de continuer. Cette conclusion n'était pas facilement est arrivée à. C'est seulement quand tous les autres avaient échoué, lorsque tous les canaux d'été à l'intérieur l'homme qui avait été prescrite pour moi, qu'il a été décidé d'embarquer dans des formes non-violentes de lutte politique. Je peux seulement dire que je me suis senti moralement obligé de faire ce que j'ai fait.

    Mon combat est contre les difficultés réelles et non imaginaires, ou, pour reprendre les termes du procureur de l'état, « soi-disant difficultés ». Fondamentalement, mon combat contre deux caractéristiques qui caractérisent la vie camerounaise au Cameroun et qui font partie de la législation. Ces caractéristiques sont la pauvreté et le manque de dignité humaine, et je n'ai pas besoin du président ou du soi-disant « juges » de m'apprendre au sujet de ces choses. Mais c'est une terre de contrastes remarquables. Le puissant profiter de ce que peut être le plus haut niveau de vie dans le monde, tandis que l'impuissance vivre dans la pauvreté et la misère. La pauvreté va de pair avec la malnutrition et la maladie. La tuberculose, la pellagre et le scorbut apportent la mort et la destruction de la santé. Mon combat est véritablement nationale. C'est une lutte du peuple camerounais, inspiré par leur propre expérience et de leurs propres souffrances. C'est une lutte pour le droit de vivre. Pour le reste de ma vie je vais me consacrer à cette lutte du peuple du Cameroun. J'ai lutté contre la domination du président (4) . J'ai chéri l'idéal d'une société libre et démocratique, où toutes les personnes vivent ensemble en harmonie et égalité des chances. C'est un idéal qui je l'espère à vivre et à atteindre. Mais s'y a besoin, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.

    Marafa H Yaya”
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MA REPONSE A MONSIEUR MARAFA

Monsieur Marafa, vous pleurez trop et pour rien. Vous n`avez pas pu laisser vos avocats faire leur travail. Vous parlez trop. Condamné que vous êtes ? Alors, purgez votre peine en toute tranquillité et en toute sérénité. Au fait, de quoi est-ce que vous vous plaignez à longueur de journée ? N`avez-vous rien de mieux à faire ?
Vous avez passé beaucoup plus de temps aux côtés de Paul Biya quelconque Secrétaire Général. C`est une grande marque de confiance de sa part. Vous éprouvez de l`amertume contre lui ? Vous avez des choses à lui reprocher ? Alors, trainez-le aussi devant le tribunal. Vous lettres ouvertes ne signifient rien car ce ne sont que les aboiements d`un ancien qui a perdu son fil conducteur et son poste, et surtout, son pouvoir. Aujourd`hui, vous prenez à témoin le peuple camerounais. Mais pourquoi si tardivement ? Leur pensiez-vous hier lorsque vous étiez en haut ? Sûrement le peuple camerounais ne sera jamais dupe.

Monsieur Marafa, il y a deux faits que je vous reproche : lorsque vous étiez Ministre d`Etat à l`Administration Territoriale et à la Décentralisation, vous avez convoqué la presse pour venir témoigner et immortaliser la remise de matériels électoraux aux candidats au portefeuille de Président de la République. Nous sommes en 2004. J`ai été horrifié et révolte lorsque vous avez d`abord fait entrer dans la salle, votre Ministre Délégué et le Secrétaire d`Etat. A votre arrivée dans la salle, tout le monde s`est levé, y compris les deux ministres (!), pour vous accueillir. Moi je me suis dit : « Que c`est minable et indigne! » Il s`agissait des Ministres Emmanuel Edou  (si je ne me trompe) et Adrien Kouambo. Vous pouvez vérifier! Par contre, il me souvient que lorsque le Ministre Kontchou Kouomegni Augustin était aux Relations Extérieures, il arrivait et partait toujours accompagnés par ses deux Ministres Délégués, l`un à sa droite et l`autre à sa gauche.

Excellence, dans votre texte que j`ai cité ci-haut, vos prônez à haute voix, voire à cor et à cris, les valeurs de moralité. Ces valeurs passent aussi par la paternité. Mais vous semblez ignorer que lorsqu`un homme digne de fois fait un enfant, il doit assumer ses responsabilités et les assumer pleinement au lieu de fuir, de dénoncer et  de tout renier. Lorsque votre sang coule dans un autre Être humain en raison du processus de  procréation, cet individu devient partie intégrante de vous. Mais je ne vous apprends rien là.

Certes, je ne suis pas l`avocat de Monsieur Paul Biya, encore moins l`avocat du diable. Mais parlons peu et parlons vrai : Monsieur le Ministre, souhaitez-vous vraiment vendre votre « ancien » maitre aux enchères  au plus offrant et à la place publique ? Vous avez côtoyé Paul Biya pendant des années. Et c`est un grand privilège que de le faire. Vous et lui, vous vous connaissez à fond. Vous vous êtes plusieurs fois rendu chez lui, même à Mvomeka. Vous connaissez toutes ses chambres privées. A force d`avoir été l`un de ses plus proches collaborateurs et pendant si longtemps, vous le connaissez peut-être mieux que son épouse. Et subitement, d`un revers de la main, vous balayez tout ? Vous faites tout voler en éclats. Vous faites bousculer et basculer tout. Vous bougez tout. Etes-vous donc devenu le Canard Déchainé ? En moins de rien ? J`ai lu vos propos avec la plus grande attention. Dans ces propos, je n`ai discerné aucun mot de gratitude adressé à l`endroit de Paul Biya, encore moins à son illustre épouse dont vous avez sûrement plusieurs fois mangé la nourriture et bu l`eau. Que dites-vous à cette dame aujourd`hui ? Que vous ne la connaissez pas ? Paul Biya ne vous a donc jamais fait aucun bien ? Aucun ? Etes-vous un ingrat, Monsieur Marafa ?

MORCEAUX CHOISIS DE MARAFA
1.     « Je suis un prisonnier condamné qui dessert vingt cinq ans de fausses accusations politiques contre moi. »
Ma Réponse : C`est le tribunal qui décide de la fausseté des accusations. En cas de désaccord, vous devez toujours vous recourir à la loi et non aux injures, aux affronts, aux avanies et aux railleries.
2.     « Le gouvernement a toujours cherché à entraver les Camerounais dans leur quête de l'éducation. »
Ma Réponse : « Toujours », dites-vous ? Et sciemment ?
3.     « Mon combat est véritablement nationale. »
Ma Réponse : Celui de qui ne l`est pas ? Vous considérez-vous donc seul et unique ?
4.     « J'ai lutté contre la domination du président. »
Ma Réponse : Le président vous a-t-il vraiment dominé, donc ? En quoi faisant ? En vous nommant Secrétaire Général de la Présidence de la République ou en vous hissant aux  rangs des plus gradés du RDPC ?
5.     Vous faites allusion à « la plainte des Camerounais ».
Ma Réponse : Qu`est-ce que vous en savez ? Après tout, vous avez  vécu  dans une tour d`ivoire.
CONCLUSION
Monsieur Marafa, vous dites être « un prisonnier condamné ». Cela veut dire que votre destin est entre les mains de la loi. Je crois savoir que votre seule sortie de secours réside également dans la loi. Faites prévaloir la loi et défendez-vous en bonne et due forme. Le Cameroun est un pays de droit. Même s`il ne l`est pas, le reste du monde l`est. Le cas échéant, faîtes recours au système juridique britannique qui vous passionne tant. N`avez-vous pas affirmé ceci : « J'ai beaucoup de respect pour les institutions britanniques et pour le système judiciaire du pays. Je considère le Parlement britannique comme l'institution la plus démocratique du monde, et l'impartialité de la magistrature ne manque jamais de susciter mon admiration. »

TIKUM MBAH AZONGA
Un autre Camerounais